Premières impressions... bien que tardives ! -S01E01

Cher journal, aujourd'hui je suis arrivé à Eindhoven, et....

Non, en fait, je vais plutôt te parler (à toi le lecteur hypothétique) des "basics".

Comme tu t'y attends, lecteur averti, le dépaysement n'est pas des plus complets lorsque l'on est de cette espèce que l'on appelle vulgairement "cht'i" : ici comme dans la capitale des Flandres (Lille, ou Leel pour les plus branchés d'entre vous) tout se résume à un élément primaire : LA BRIQUE ! La friterie (ou frituur pour nos amis belges) est elle-aussi de sortie, et de surcroit sur son 31. Pour faire simple, on se sent tout de suite chez soi. La seule chose réellement surprenante concerne l'usage du vélo (bicyclette ou encore vélocipèdes en tous genres). La ville semble parfaitement adaptée à ce mode de transport peu développé dans nos villes (pourtant, nous français, souffrons tous du terrible cliché du formidable combo béret + baguette + vélo -avec quelques fois des points bonus pour le port de marinière et de la french moustache). La place de la petite reine dans la ville est comme irréelle : des voies réservées, et des feux spéciaux uniquement destinés à votre noble et bien aimé destrier.

Tu l'auras compris, une fois arrivé en cet endroit fort charmant (prochainement dans votre blog préféré : la visite touristique d'Eindhoven...), la première nécessité consiste à se procurer un vélo. Sache que la population de bicyclette est plus importante que la population humaine par ici... imagine donc que peut-être un jour, les vélos prendront le pouvoir aux Pays-Bas... Trêve de plaisanterie ! L'usage veut, parait-il, que l'on achète un vélo discrètement emprunté par des personnes que NS appellerait des "voyous". Conscient que l'opération s'avère être franchement illégale, j'ai tenté de me renseigner dans des boutiques spécialisées (qui sont soi-dit en passant des réserves de vendeurs peu scrupuleux) à la recherche du vélo parfait et pas cher. Le vélo parfait et pas cher n'existe pas... Il est en réalité quasi-impossible de se procurer un vélo à moins de 130€ même d'occasion. C'est donc le coeur lourd que je me suis approché de la gare, sur les coups de 3 heures du matin, après une soirée à boire de l'eau fraîche dans ma chambre (croyez-le ou non) afin de commander mon vélo "emprunté".

True story !